Bonjour.
Bienvenue sur ce blog consacré au château de Mercy.
Semaines après semaines nous vous proposons d’explorer les différentes époques de ce domaine, qui fut également une base de l’OTAN qui a abrité le quartier général de la 1ère Division Aérienne Canadienne de la RCAF de 1953 à 1967.
Vous pourrez, ainsi et au gré de votre navigation sur le site :
- visiter le château au travers de photos d’antan et d'aujourd'hui (extérieur comme intérieur) ;
- découvrir l’architecture du domaine (il suffit de lever la tête pour découvrir un château remarquable).
Véritable pied de nez à l’Annexion, il fut construit sur les terres de l’ancien château détruit en 1870. Le nouveau château, a édifié en 1905 par l’architecte alsacien KLEIN sur la demande Marie Deguerre veuve du vicomte Maurice du Coëtlosquet.
Elle souhaita un château à l'architecture typiquement française, en pierre de Savonnières, importée du Barrois en Meuse. Il était agrémenté d'un beau jardin à la française doté de riches des fontaines aujourd'hui disparues.
Au lendemain de la première guerre mondiale, le château est vendu en 1919 au suisse Schnerder, éleveur de bovins. Il fit raser le jardin et les fontaines afin d'y mettre les vaches et les taureaux à paître. Déclaré en faillite en 1938, le château est alors racheté par les domaines.
Il abrita les services administratifs militaires allemands durant la grande Guerre et fut le siège d’un hôpital militaire durant la seconde guerre mondiale.
Après la Libération, l’armée française transforme les lieux en colonie de vacances pour les enfants de militaires.
En 1953 le domaine accueille l’armée canadienne de la RCAF, au titre de L’ OTAN qui s’installe dans le château de Mercy qu’elle quittera en 1967.
Le château devient une propriété de l'armée française l’année suivante pour connaitre diverses affectations :
- 1968-1977 : quartier-général de la XVIème brigade mécanisée,
- 1977-1990 : siège du Commandement de l’Artillerie du 1er corps d'armée,
- 1er juillet 1990 jusqu’à sa dissolution en 1993 : siège de la 1ère Armée suivi par la Brigade de Renseignements et de la Guerre Électronique.
Les militaires quittent les lieux en 2000 et c’est alors que Metz-Métropole lui succède et envisage la construction d’ un nouvel hôpital sur le site.
Depuis cette date le château de Mercy entame sa longue descente aux enfers en raison de dégradations nombreuses. Il connait aujourd’hui, hélas un état d’abandon qui constitue un véritable cauchemar pour sa sauvegarde.
